Dans les rues de Gennevilliers…

Ces textes sont un résumé du livre « rue de la résistance » de Patrick LIBER.

LES RUES DE GENNEVILLIERS EN SOUVENIR DES HÉROS DE GUERRE

AGUADO Henri 1907-1942

Marié et père d’un enfant il sera le premier directeur de la Maison pour Tous en 1935, militant actif il rejoint la résistance en 1939 il est arrêté le 10 mars 1941. Condamné à 5 ans de travaux forcés il est désigné comme otage et exécuté le 14 mai 1942 avec un autre gennevillois Joseph Le Clainche. Il repose au cimetière de Gennevilliers.

La rue Aguado se situe dans le quartier du village entre la place Jean Grandel et la rue Jean Jaurès.

ALBAN Charles 1902-1942

Marié avec 4 enfants il sera élu dans le conseil municipal de 1934. Démobilisé en 1940 il sera très actif jusqu’à son arrestation le 5 octobre 1940 pour son appartenance au parti communiste il fera partie du convoi maudit du 6 juillet 1942 pour Auschwitz.

La rue Charles Alban se situe entre la rue Julien Mocquard et la rue Louis Calmel dans le quartier des Agnettes.

AUBRUN Raymond 1902-1945

Marié et père d’un enfant, chaudronnier de profession il sera militant syndical à la commission exécutive de la Fédération des métaux. Le 6 juillet 1941 il est arrêté par la police française à Levallois qui le torture dans leur commissariat. Victime de nombreuses fractures sur tout le corps il est condamné à 5 ans de prison. Travailleur forcé dans une usine souterraine de Gusen II il mourra d’épuisement dans les bras d’un de ses compagnons de misère.

La cité qui porte son nom se trouve entre l’avenue de la République et l’avenue Gabriel Péri à côté de l’éco quartier.

BÉE Fernand 1922-1942

Célibataire et travailleur à l’usine Astra, militant au parti communiste et membre de la F.S.G.T. il est footballeur de très bon niveau il est arrêté le 1° janvier 1941, il fera partie du convoi maudit du 6 juillet 1942 pour Auschwitz. Il meurt dans ce camp de privation et de coups.

Une cité du « Village » porte son nom entre les rues Félicie et Timbaud.

BOURGOGNE André 1907-1966

Né en 1907 employé communal à Gennevilliers il adhère au parti communisme en 1936.
Pendant la guerre il imprime des tracts pendant la nuit et les distribue. Après l’arrestation de nombreux camarades il continue de poursuivre son activité militante. Il est arrêté par la police et malgré les coups, la faim et le froid il ne trahira pas ses camarades, fera preuve de courage et ne parlera pas. Déporté en Allemagne il passera par les camps de Mauthausen, Nordhausen, Birkenau, Auschwitz et Dora. Il succombera des suites de la déportation le 24 mars 1966.

Une rue porte son nom dans le quartier des Chevrins entre la rue Eugénie et la rue des Nollées.

CALMEL Louis 1907-1943

Marié père de 4 enfants il avait la passion du sport et occupait un poste important dans les colonies de vacances et au patronage municipal. Boxeur de bon niveau il aurait pu être un sportif de haut niveau. En 1939 après avoir été mobilisé pendant 3 mois il est libéré mais ne peut exercer ses fonctions communales par suite de l’interdit décrété par Daladier. Arrêté le 4 décembre 1940 pour tirage de tracts il sera condamné à 6 mois de prison à Fresnes. Le 6 juin 1941 il rejoint les FTP. Pendant 18 mois il assure la protection du Groupe Rive Gauche. Il est arrêté une deuxième fois et interné au fort de Romainville. Le 2 octobre 1943 il est fusillé au Mont Valérien.

La rue Louis Calmel se situe entre la rue Jean Jaurès et le Boulevard Pierre De Coubertin.

CARTIER Camille 1888-1945

Née le 31 janvier 1888 mère d’une fille elle habitait l’avenue de Paris à Gennevilliers elle entre dans la résistance en 1940. Arrétée le 19 février 1941 avec d’autres camarades résistants gennevillois elle sera déportée à Ravensbruck le 5 avril 1944 et assassinée dans la chambre à gaz le 28 février 1945.

Aujoud’hui une maison de repos »Camille Cartier » permet à nos anciens de se reposer et profiter de la vie.

CASTEL Louis 1902-1942

Marié sans enfant, jardinier de profession, il est élu maire-adjoint en 1934 et milite au côté de Jean Grandel et s’avérera un excellent administrateur communal. Dès octobre 1940 il entre dans la clandestinité. Arrêté le 3 décembre 1940 il fera partie du convoi maudit du 6 juillet 1942 pour Auschwitz. Il meurt le 15 septembre 1942 de privation et de coups.

Dans le quartier des Grésillons la rue Louis Castel se trouve entre la rue Henri Barbusse et avenue des grésillons.

CORÈTE Georges 1900-1963

Militant syndicaliste il rejoint très vite la résistance pour le combat clandestin. Arrêté puis transféré au camp de Mauthausen en 1944 il servit de cobaye humain pour des prétendues expériences médicales nazies. Il mourut des suites de sa déportation. C’est lui qui recueillit les dernières paroles de son ami Raymond Aubrun.

Dans le quartier des Grésillons la rue Georges Corète se trouve entre les rues Paul Vaillant Couturier et l’avenue des Grésillons.

GALLOT Renée-sophie-Eugénie 1892-1944

Couturière Renée, née le21 aout 1892, se dévouait pour les oeuvres sociales et l’enfance et fut nommée monitrice dès 1935 dans les colonies de vacances de Gennevilliers. En 1940 elle entre dans la résistance. Arrétée le 27 octobre 1941 elle sera internée à la Roquette puis dans d’autres Geoles. Malade elle sera transportée à l’hopital deTours puis celui de Bichat. Elle décédera le 29 mars 1944.

Une rue porte son nom dans le quartier des Grésillons entre l’avenue des Grésillons et la rue du square.

GRANDEL Jean 1891-1941

Marié, 2 enfants, il adhère à la CGT et au Parti Communisme dès 1921. Commis principal des PTT dès 1918, il est désigné secrétaire de la Fédération Postale en juin 1930. Il sera élu conseiller général de Gennevilliers/Villeneuve en 1934, puis maire de Gennevilliers le 21 octobre 1934 où la liste de gauche à majorité communiste accomplira la création d’activités et de lieux en direction de la population laborieuse.

Déchu de ce mandat le 5 octobre 1939 il rentre dans la clandestinité et sera arrêté chez lui par la police de Pétain le 31 juillet 1940. Jean Grandel sera fusillé le 22 octobre 1941 dans la carrière de Chateaubriant avec 26 camarades sur l’ordre de Pucheu.

Aujourd’hui , au « Village » l’ancienne place de la mairie porte le nom de Jean Grandel depuis la libération
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GUY Maurice    1900-1942

Marié et père d’un enfant, Maurice est ajusteur outilleur élu dans le conseil municipal de 1934 à 1939 où il a énormément œuvré au développement des œuvres sociales de notre ville. Dès 1940 il entre dans la résistance et est arrêté le 5 octobre 1940. Il fera partie du convoi maudit du 6 juillet 1942 pour Auschwitz où il est assassiné dans la chambre à gaz.

Aujourd’hui le stade de foot de la ville porte son nom.

GRAINDORGE Pierre   1903-1942

Marié père de 2 enfants, ajusteur-outilleur de profession il a vécu toutes les luttes ouvrières. Il rejoint le combat clandestin et plus tard les F.T.P. Il sera arrêté le 5 octobre 1940 et Il fera partie du convoi maudit du 6 juillet 1942 pour Auschwitz où il est assassiné le 15 aout 1942.

La rue qui porte son nom est au village entre les rues Félicie et Timbaud.

KOVAC François     1903-1943

Marié, 4 enfants, arrêté le 24 décembre 1941 à la suite d’une bagarre avec des soldats allemands qui importunaient une femme, il sera déporté le 17 octobre 1942 pour Auschwitz où il meurt de privations et de coups.

Dans le quartier des Grésillons la rue François Kovac longe la place Jaffeux entre la rue Paul Vaillant Couturier et l’avenue des Grésillons.

LABUXIERE André    1922-1943

Imprimeur typographe marié sans enfant de 1940 à 1941 il sera agent de liaison des groupes de jeunesses d’Asnières, Bois Colombes et Gennevilliers. Arrêté deux fois, le 1° septembre 1940 et le 27 juin 1941, il sera déporté en Allemagne pour Auschwitz où il meurt de privations et de coups, d’affaiblissement et d’amaigrissement en gardant un moral exemplaire.

La rue André Labuxière est située aux Agnettes entre les rues Chateaubriant et Julien Mocquard.

LAMOUR Marcel   1902-1970

Marié et un enfant Marcel est élu conseiller municipal en 1934 dans l’équipe de Jean Grandel. Technicien chez Alsthom il rentre dans la clandestinité car il est recherché par la police. En réunion avec Raymond Colin chez Jean Grandel une traction de la police passe devant la maison de Jean. Marcel demande à Grandel de quitter sa maison ce qu’il refuse. Marcel et Raymond sortent en passant par l’arrière du jardin qui donne dans la rue des Chevrins. Grandel malgré son mandat de conseiller général de la Seine sera arrêté par la police française, Marcel en restera très marqué et il sera arrêté dans le mètro aprés une prise de parole chez Renault pour empécher les ouvriers de partir au travail obligatoire. Déporté le 23 janvier 1943 dans le camp de Sachsenhausen. Il sera libéré après de terribles souffrances en mai 1945. De 1945 à 1947 il sera attaché au cabinet du ministre du travail Ambroise Croizat où il sera le principal rédacteur de la loi instaurant la Sécurité Sociale, la retraite par répartition, les comités d’entreprise, les conventions collectives, la médecine du travail, la réglementation des heures supplémentaires. Marcel Lamourl décédera le 13 octobre 1970.

Une rue porte son nom dans le quartier des Agnettes qui part de l’avenue Gabriel Péri et rejoint l’avenue de la Libération.
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LAROSE Jules   1903-1944

Né à Gennevillliers père de 3 enfants, tourneur au Pi-Park à Gennevilliers, il rejoint les rangs des F.T.P. en septembre 1943. Son nom dans la résistance est Florent dans le groupe Alsace Lorraine combattant actif et courageux, il sera arrêté le 15 janvier 1944 après avoir fait le coup de feu avec son arme. Le 2 juin 1944 il tombe la tête haute sous les balles des nazis au Mont Valérien.

Sa rue est dans le quartier du Village entre le boulevard Camélinat et l’avenue Laurent Cély.

LE CLAINCHE Joseph-Marie   1903-1942

Marié, employé communal, il entre dans le combat clandestin en 1940. Militant très actif il distribue les tracts et est arrêté le premier mai 1941. Désigné comme otage il sera fusillé avec Henri Aguado le14 mai 1942 à Caen.

La rue J.M. Leclainche est située dans le quartier des Chevrins entre la rue Jean Jaurés et la rue Richelieu.

LE GALL Henri   1907-1942

Né en 1907, marié un enfant syndicaliste et délégué  gazier à Clichy. Il rejoint le combat clandestin en 1940. Arrêté le 24 juin 1941 et interné au camp de Compiègne, il réussit à s’évader avec 18 autres camarades le 21 juin 1942. Repris très peu de temps après il sera fusillé le 11 aout 1942 au Mont Valérien.

Aujourdhui dans notre ville une allée porte le nom de cet homme courageux et volontaire entre la place Jean Grandel et la rue Villebois-Mareuil.

MASSELIER julien   1895-1944

Né en 1895 il est arrêté dès le début de l’occupation en diffusant des tracts il est incarcéré à la forteresse de Sisteron. En mai 1944 la résistance décide d’attaquer la forteresse, pour libérer les prisonniers internés, sous les ordres du colonel Granville, nom de guerre de Louis Blésy enfant de Gennevilliers demeurant au 74 rue Paul-Vaillant Couturier dans le quartier des Grésillons. Vers la fin des combats Julien est prêt à sortir avec ses compagnons quand il est fauché par les balles allemandes.

La rue qui porte son nom se situe dans le quartier des Grésillons entre l’avenue des Grésillons et la rue Paul-Vaillant Couturier.

MOULIN Jean   1899-1943

Né en 1899 il porte le nom de Max dans la résistance. En 1939 il est nommé préfet d’Eure et Loire. Resté à son poste en juin 1940. Arrêté et torturé pour ne pas avoir signé un document mensonger du commandement allemand il se tranche la gorge avec un bout de verre. Transporté à l’hopital il sera sauvé et depuis il portera toujours un foulard pour cacher sa blessure. Révoqué par Pétain il rejoint la résistance. Il rejoint Londres en passant par l’Espagne puis le Portugal. Après avoir fait son rapport sur la situation de la Résistance Française à De Gaulle il sera parachuté en france sud le 31 décembre 1941. Il sera arrêté le 21 juin 1943 par le sinistre Barbie. Affreusemnt torturé il ne dévoilera rien des lourds secrets  qu’il était le seul à connaitre. Il mourut des suites de ses blessures le 8 juillet 1943. Il repose au Panthéon depuis 1965.

La rue Jean Moulin se situe au village entre les rues Timbaud et Félicie.
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MUSLER Henri   1884-1944

Marié et père d’un enfant il était patron mécanicien, président du comité local de libération, il sera maire adjoint de Waldeck L’Huillier en septembre 1944 malheureusement il décédera en 1945.
La rue Henri Musler se trouve entre les rues Julien Mocquard et louis Calmel dans le quartier des Agnettes.

PAUL Marcel    1900-1982

Né en 1900 enfant de l’assistance publique, électricien il devient secrétaire de la fédération C.G.T.U. de l’éclairage et des forces motrices de 1923 à 1928, puis secrétaire général en 1931. Il est élu conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine en 1935. En 1940 il est prisonnier et s’évade pour entrer dans la résistance en juillet 1940. En 1941 ilparticipe à la constitution des futurs F.T.P.F. Arrêté le 13 novembre 1941 par la pôlice de Vichy et déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz puis Buchenwald où il deviendra le responsable clandestin des détenus résistants français.

En 1945 avec la paix il deviendra ministre de la production industrielle jusqu’en décembre 1946. Il sera élu député de la Haute Vienne en 1946. Il décédera le 11 novembre 1982.

Une avenue porte son nom et part du ront-point Timbaud pour aller jusqu’au pont d’Epinay.
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PÉRI Gabriel   1902-1941

Il est né le 9 février 1902 à Toulon L’engagement de Péri en politique est très précoce. Il adhère aux jeunesses socialistes en 1917 alors qu’il a seulement quinze ans. Trois ans plus tard, il  devient le secrétaire régional des jeunesses communistes. Dès juin 1922, il est alors âgé de vingt ans, Gabriel Péri est associé à la direction du Parti communiste,  au Comité directeur.  Péri est un de ceux qui mettent en œuvre avec succès la politique de Front populaire. À trente ans Gabriel Péri devient député, à la suite d’une élection de type « front populaire », bien avant la lettre. Il est l’un des douze élus communistes, où l’on remarque les noms de Maurice Thorez 32 ans, lui aussi élu pour la première fois.Ayant échappé par chance à l’arrestation, il est jugé et condamné par contumace à cinq ans de prison au cours du procès des 44. Il entre alors dans la clandestinité. Ainsi, durant toute la drôle de guerre, il est l’un des cadres de l’équipe chargée de la rédaction de l’Humanité clandestine. Péri est d’ailleurs l’un des rares dirigeants du PCF clandestin à demeurer dans la capitale au moment même où la wehrmacht défile sous l’Arc de triomphe et à s’opposer avec virulence aux tentatives de négocier avec l’occupant allemand. Le 18 mai 1941, à 20 h 15, Gabriel est arrêté «dans des circonstances qui demeurent mystérieuses Péri fait donc partie des 92 otages fusillés le 15 décembre 1941 au Mont Valérien.
Héros de la résistance, de très nombreuses voies ou places ont été nommées en son hommage.

A gennevilliers l’avenue qui porte son nom part de la station de métro Gabriel Péri pour rejoindre la rue Jean Jaurés.

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SÉVI René    1912-1943

Instituteur marié avec 3 enfants, il sera arrêté le 29 novembre 1939 et réussira à s’évader en juin 1940. Il s’implique dans la clandestinité et sera de nouveau incarcéré le 27 aout 1942 puis déporté à Auschwitz le 11 avril 1943 pour être assassiné dans la chambre à gaz le 3 aout 1943.

Aujourd’hui un square porte son nom et perpétue sa mémoire.

TENAILLE Théophile-Gilbert   1906-1942

Né en 1906 marié sans enfant il est machiniste à la TCRP future RATP conseiller municipal de 1934 à 1939. Il est malheureusement arrété le 5 octobre 1940 et sera conduit par le convoi maudit le 6 juillet 1942 pour Auschwitz. Conduit par les SS à la chambre à gaz il se battra avec eux et réussira à en tuer un. Fusillé sur place son cadavre sera quand même emmené dans la chambre à gaz.

Une cité HLM des grésillons porte son nom.

THORETTON Georges   1915-1941

Né en 1915 il est blessé en 1940 à la guerre. Réformé il prend une part active au sein de son parti. Arrété le 20 janvier 1941. Il sera fusillé attaché à un arbre avec 8 de ses camarades à La Blisière le 15 décembre 1941. Le même jour seront fusillés Gabriel Péri et Lucien Sampaix.

Une rue porte son nom dans le quartier des Sévines entre la rue Henri Barbusse et l’avenue Gabriel Péri.

TIMBAUD Jean-Pierre   1904-1941

Né en 1904 père d’une fille il se confronte dès son plus jeune âge aux dures difficultés de la vie. En 1935 il sera le directeur de la colonie de Gennevilliers au « Château  du Bonheur » à Granville. En 1940 entré dans la résistance il est arrété le 18 octobre 1940. Il sera fusillé avec Jean Grandel parmi les 27 otages dans la Carrière de Chateaubriant le 22 octobre 1941.

Aujourd’hui une rue porte son nom dans le quartier du village entre l’avenue Lucien Lanternier et le rond-point Timbaud.

TOULGOAT Eugène   1894-1945

Militant syndicaliste au Carbone-Lorraine, né en 1894, c’est un militant très actif qui est arrêté le 21 février 1941, déporté vers l’Allemagne le 28 février 1944 en direction de Mauthausen où il retrouve son camarade Georges Corête. Il décédera le 16 janvier 1945.

La rue Eugène Toulgoat se situe Aux Chevrins entre les rues de la Couture d’Auxerre et Arthur Rimbaud.

CASARES Maria

María Victoria Casares Pérez naît le 21 novembre 1922 à La Corogne à la pointe nord-ouest de l’Espagne
Maria Casarès rencontre Albert Camus le 19 mars 1944 chez Michel Leiris. Ils nouent une relation amoureuse pendant les répétitions du Malentendu, en 1944, où elle joue Martha. L’écrivain, qui met Maria au contact de la Résistance et des exilés espagnols, est pour la comédienne « père, frère, ami, amant, et fils parfois ».
Elle intègre ensuite le TNP de Jean Vilar (1954-1959), et devient ainsi l’une des premières comédiennes à donner au Festival d’Avignon ses lettres de noblesse. Elle intègre ensuite le TNP de Jean Vilar (1954-1959), et devient ainsi l’une des premières comédiennes à donner au Festival d’Avignon ses lettres de noblesse.
Les cinéphiles s’accordent en général à retenir en priorité les quatre rôles marquants tenus dans les années 1940 : Les Enfants du paradis, Les Dames du bois de Boulogne, La Chartreuse de Parme et Orphée.

HALIMI Gisèle

Avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne, elle défend à partir des années 1950 des militants de l’indépendance de l’Algérie, alors colonie française, dont notamment des membres du Front de libération nationale (FLN).
En 1972, lors du procès de Bobigny, son action en tant qu’avocate de femmes accusées d’avortement illégal permet l’acquittement de trois des accusées ainsi qu’un sursis pour la quatrième, et contribue à l’évolution vers la « loi Veil » sur l’interruption volontaire de grossesse, en 1975.
Elue députée lors des élections législatives de 1981, elle milite pour la parité en politique, et obtient en 1982 le vote d’un article de loi autorisant des quotas par sexe aux élections, mais le texte est annulé par le Conseil constitutionnel. Aux côtés de Robert Badinter, elle est à l’origine de la loi abrogeant la distinction de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels.
À partir de 1985, elle occupe plusieurs fonctions successives à l’UNESCO (ambassadrice de la France, présidente du comité des conventions et des recommandations) puis à l’Organisation des Nations unies (conseillère spéciale de la délégation française à l’Assemblée générale, rapporteuse pour la parité entre hommes et femmes dans la vie politique). Elle est en outre l’une des fondatrices de l’association altermondialiste ATTAC en 1998.

 

MAKEBA Miriam

Zenzile Makeba Qgwashu Nguvama, dite Miriam Makeba, naît le 4 mars 1932, dans un township de Johannesbourg. En Afrique du Sud.
Surnommée «Mama Afrika» elle est contrainte à l’exil pendant une trentaine d’années, parcourt le monde et multiplie les succès musicaux. Elle devient surtout une des voix contre l’apartheid et pour la fierté du continent africain.
En 1948, les nationalistes afrikaners gagnent les élections et mettent en place le régime de l’apartheid. Makeba épouse James Kubay en 1950. À 17 ans, elle accouche de sa fille Bongi.
À 20 ans, Zenzi Makeba, bonne d’enfants puis laveuse de taxis, vit seule avec sa fille Bongi et sa mère. C’est alors qu’elle commence à chanter professionnellement avec le groupe Cuban Brothers, puis devient choriste du groupe Manhattan Brothers Miriam. Elle devient très rapidement une vedette, se sert de son nouveau métier pour dénoncer le régime de l’apartheid et les conditions de vie misérables du prolétariat noir. En 1956, elle écrit son plus grand succès, la chanson Pata Pata, avec laquelle elle fait le tour du monde. ( reprise en français par Sylvie Vartan sous le titre Tape Tape en 1980).
Ses disques sont retirés de la vente en Afrique du Sud. Elle épouse Sonny Pillay la même année. Lorsque sa mère meurt en 1960, elle ne peut assister à ses obsèques, du fait de son interdiction de séjour en Afrique du Sud. C’est avec un passeport français qu’elle reviendra en Afrique du Sud à la libération de Nelson Mandela, emprisonné avec la plupart des dirigeants du Congrès national africain (ANC) au pénitencier de Robben Island.
Miriam Makeba est décorée par la France au titre de Commandeur des Arts et Lettres en 1985 et devient Citoyenne d’honneur 1990. En 1990, Nelson Mandela la persuade de rentrer en Afrique du Sud. En 1992, elle interprète le rôle de la mère (Angelina) dans le film Sarafina ! qui raconte les émeutes de Soweto en 1976. En 2002, elle obtient le Prix Polar Music.

 

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Chers(es) hôtes,,

Vous venez d’y emménager, vous venez y travailler ou vous venez en visite, Gennevilliers et son Office de Tourisme Syndicat d’Initiative sont heureux de vous accueillir, dans cette Commune au nord de la Région Parisienne.

Le site de l’Office de Tourisme vous permet de faire une visite virtuelle à 360°de notre Ville.

Des champs d’épandage des égouts de Paris du 19ème au 20ème siècle, Gennevilliers est devenue une Ville moderne, solidaire et audacieuse.

  • Gennevilliers l’industrielle avec ses entreprises de très hautes technologie,
  • Gennevilliers et son port fluvial que vous pourrez visiter au cours d’une croisière sur la Seine,
  • Gennevilliers la culturelle avec son théâtre National, son conservatoire, ses bibliothèques-médiathèques et ses espaces de créations artistique et plastique,
  • Gennevilliers la sportive avec son centre nautique et de remise en forme, ses stades de rugby, de foot, d’athlétisme, de tennis, son centre équestre et ses innombrables gymnases. Toutes ces infrastructures sont reliées par la coulée verte, ses parcs de détente et de loisirs qui traversent Gennevilliers.
  • Gennevilliers la festive avec son défilé de chars trisannuel confectionnés par les Gennevillois, piloté par la Maison du Développement Culturel et toutes les manifestations organisées par les bénévoles de l’Office de Tourisme.

Notre site vous permet de trouver d’autres informations sur l’hôtellerie, la restauration, l’agenda des Associations et leurs activités.

L’Office de Tourisme, ses agents d’accueil, ses bénévoles sont à votre entière disposition pour répondre à vos besoins et vous accompagner dans votre visite de Gennevilliers.

Bon séjour et à bientôt.

Bonne visite à tous

Noel Joubert Président de l’OTSI